• Chapitre 42 : Où que tu sois

    Quelques jours après le Live Contest, Phun et moi organisons un rendez-vous avec Golf. Il est 23h30 le samedi soir quand nous nous retrouvons à siroter un café en l’attendant dans un Mc Donald de Ratchaprasong (1). La rue principale, qu’on aperçoit dehors, grouille de monde même s’il est déjà tard. Pourtant, la personne assise en face de moi est si silencieuse que c’est comme s’il n’y avait personne d’autre autour et qu’elle était seule dans la pièce.

    Je bois une gorgée de mon café tout en essayant de décrypter son expression, difficile à lire. Depuis qu’on est arrivés, je ne l’ai pas vu sourire une seule fois. J’ai essayé de faire des blagues et même de très mauvais jeux de mot, puis de lui raconter comment certains de mes amis s’étaient tapé la honte récemment mais tout ce que j’ai obtenu ont été un sourire forcé et des rires sans vie. Comme si ils ne les avait faits que pour s’en débarrasser.

    Je suppose qu’il préfère réfléchir tout seul dans un moment comme ça. Du coup, je décide de le soutenir en silence et laisse le murmure des personnes qui discutent aux alentours accompagner sa léthargie.

    Il est presque minuit quand Golf arrive enfin.

    « Désolé, je suis en retard. On a mis du temps à s’organiser. Salut, Phun ».

    Je salue Golf d’un signe de la main en continuant à boire mon café. Il s’assied à côté de moi et consulte sa montre.

    « On y va ? Le rendez-vous est fixé à Ari (2). On peut prendre le tram. Ce sera le dernier, d’ailleurs », dit-il en se levant, nous invitant à en faire autant.

    Je lève ma main pour leur signifier que j’en ai pour deux secondes à finir mon café et les rejoins.

    « Ari ? Y’a un bar là-bas ? » demandé-je car je n’ai aucune idée des endroits où on peut sortir ( je ne vais jamais en boîte après tout, hem).

    Mais Gold remue la tête en signe de négation.

    « Non, c’est un appartement… » répond-il avant de se tourner vers Phun.

    « Tu es sûr que tu peux faire ça ? »

    Je vois de l’incertitude dans ses yeux mais finalement, il se met à sourire de façon confiante. Le même sourire que j’ai vu l’autre jour.

    « Oui…si ce n’est pas un trop gros problème pour toi ».

     

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

     

    Le dernier tram nous amène à Ari. Golf remarque sa montre qui lui indique qu'il est un peu plus de minuit puis il se retourne pour nous dire : « on devrait sans doute attendre jusqu'à 1 heure avant d'y aller ». Phun et moi allons décidons d'aller attendre à une buvette des environs pendant que Golf va passer un coup de fil. Phun est toujours complètement silencieux.

    « Tu veux une bière ? »

    Puisqu'on est là, autant s'en prendre une.

    Phun me fait un sourire forcé sans me répondre verbalement

    . « Un pichet de bière, sil-vous-plaît ».

    Je suppose qu'il est d'accord (hem) et je commence avec quelque chose de léger car je préfère ne pas me bourrer la gueule ce soir. Je passe la commande à la fille du bar qui n'est pas très jolie (comment a-t-elle eu le boulot?) mais a une sacré paire (sans doute comme ça) et elle se met à remplir la cruche.

    Je jette un œil à Phun qui est toujours en train de contempler un point imaginaire. Je ne peux m'empêcher de me sentir de plus en plus inquiet. Ses lèvres bougent sans former de mot, comme si son état d'esprit actuel était trop stressant et difficile à supporter. Je commence à être être démoralisé moi aussi.

    Quand Phun souffre, je souffre encore plus.

    « Phun...l'appelé-je pour qu'il lève la tête vers moi, avant de prendre gentiment sa main. Ne t'en fais pas. Je reste avec toi ».

    C'est la première fois aujourd'hui que je vois un vrai sourire se dessiner sur son visage, un sourire qui part de ses yeux. Il recouvre ma main celle qui lui restait et la serre.

    «Merci ».

    On sirote nos bière jusqu'à 1h passée. Golf revient et nous annonce qu'il est temps d'y aller. Phun semble aussi alarmé que moi.

    « Tu as pu aller jusque là...ne fais pas demi-tour maintenant, mec » dit Golf à Phun dont le sang a déserté le visage.

    Phun sursaute puis se retourne vers Gold qui lui tapote le dos.

    « Il y a plein de nanas géniales dans le monde » ajoute-t-il avant de nous mener dans petite rue non loin d'ici.

    Il y a une grande résidence avec une entrée sécurisée, d'ailleurs le garde ne nous lâche pas des yeux depuis qu'on se dirige vers elle.

    « Je peux vous aider ?

    - Est-ce que Aek vous a prévenu qu'il recevait des amis ? » demande Gold au garde sans la moindre appréhension.

    Je suis un peu inquiet vu que je n'ai aucune idée de qui est cet Aek.

    « Ah, les amis de khun Aek. Entrez, je vous en prie ».

    Ça a marché. Le garde est passé de son expression sévère à un air amical et même respectueux. Il se dirige rapidement vers l'ascenseur et l'appelle pour nous. Golf appuie sur le numéro 17 une fois que tout le monde est entré dedans. On reste silencieux tandis que l'ascenseur démarre.

    « On ferait mieux de se magner avant qu'Aek ne change d'avis. Sinon, on est foutus »., murmure Golf en appuyant vigoureusement sur le bouton 17 comme si cela allait nous faire arriver plus vite.

    Ça ne marchera pas, abruti, me dis-je en rigolant dans mon for intérieur tout en jetant un œil à Phun qui ne semble même pas physiquement présent. Ses yeux sont emplis d'incertitude. Je me fais du mouron pour lui, je ne l'ai jamais vu comme ça avant. Je décide de saisir sa main froide et de la serrer doucement. Il tressaille avant de se retourner vers moi ; la seule chose qu'il y verra est mon sourire. Je veux lui assurer qu'il a mon soutien total. Il me sourit en retour.

    La porte de l'ascenseur finit par s'ouvrir et nous sortons. Nous arrivons à la porte de l'ami de Golf et nous arrêtons devant. Golf regarde Phun, l'air mal à l'aise.

    « Tu ne pourras pas reculer une fois qu'on sera entrés. Tu es absolument sûr d'être prêt ? »

    Golf a un air grave sur le visage et Phun semble brutalement manquer de confiance en lui. Je lui tapote le dos, je crains que ce ne soit trop pour lui et qu'on lui mette une énorme pression

    . « On peut faire ça un autre jour si tu ne le sens pas ».

    Mais Phun se contente de me serrer la main.

    « Il faut que ça se termine ce soir. Je suis prêt, Golf ».

    Il acquiesce lentement avant de prendre une grande respiration. Il prend son portable et compose un numéro. Bientôt, on entend quelqu'un au bout du fil.

    « Je suis devant ta porte. Vaudrait mieux que vous vous arrêtiez maintenant, mon pote » dit Golf d'une voix presque acide.

    Je ne sais pas si c'est moi qui imagine des choses mais j'entends qu'il y a de l'agitation derrière la porte. Après un petit moment, un mec de notre âge vient ouvrir la porte.

    « Il était temps, mon frère ! J'étais sur le point de céder ! »

    Ce doit être Aek ? Aek, donc, qui ne porte qu'une serviette autour de la taille, engueule Golf.

    « C'est dans la chambre, moi je vous laisse, j'ai vraiment besoin d'aller à la salle de bain, je peux plus tenir, là ».

    Ce type – Aek – dit tout ça à Phun avant de de se ruer dans la salle de bain et de refermer la porte derrière lui, nous laissant tous les trois perplexes.

    Golf finit par ricaner : « au moins, il a attendu. J'ai cru qu'il allait nous lâcher. Bon, nous deux, on n'y va pas, donc bon courage ».

    La main de Golf s'extirpe de sa longue main et il la pose sur l'épaule de Phun pour lui témoigner son soutien. Moi je reste planté là, à la regarder. J'ai une petite idée de ce qui attend Phun dans cette chambre. J'ai aussi une petite idée de ce qu'il doit ressentir en ce moment. Ce dont je n'ai aucune idée, par contre, c'est si oui ou non il aura la force de l'affronter. Phun me fait un de ses sourires forcés une dernière fois. Ses yeux sont vides.

    « Je serai de retour bientôt. On se voit tout à l'heure ».

    La porte se referme sur lui après qu'il a prononcé ces mots. Mais je ne suis plus réellement privé de savoir ce qu'il va se passer dans cette chambre. Entendre le cri surpris d'Aim rend mes genoux flagadas.

    Okay...ce ne sera plus long, maintenant...c'est bientôt fini.

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    Golf et moi retournons dans l'entrée de la résidence. On s'assied sur les canapés et on attend. Aucun de nous deux ne veux entamer une conversation. Il paraît aussi inquiet que moi pour Phun. Quand vous êtes l'ami de Golf, il enrôle tout le monde pour vous remonter le moral quand vous avez un coup dur. Il essaie toujours me faire rire quand je suis stressé à propos de quelque chose. Mais ce soir, les choses ne se déroulent pas ainsi. Golf lâche plusieurs soupirs pendant qu'on attend, chacun sur son sofa. Le temps passe trop lentement. Une seconde est comme une heure. Une minute comme un jour entier. Golf ne peut plus être immobile, il commence à gigoter et à jeter de fréquents coups d’œil à l'ascenseur.

    Finalement, il me dit qu'il va aller au 7-eleven le plus proche et me demande si je veux quelque chose. Je remue la tête en signe de négation, je ne peux rien avaler maintenant. Je sais très bien que Golf n'a probablement pas faim non plus, il veut juste tuer le temps. J'irais bien aussi mais je me sens trop faible. Je réponds que je resterai attendre Phun ici.

    S'il redescend, il me trouvera.

    Un certain temps passe encore et je me sens trop fatigué pour consulter ma montre et calculer depuis combien de temps nous sommes assis là. Golf est revenu avec un sac plastique contenant deux canettes de café et des chips qu'on aime bien tous les deux.

    « Ça...ça prend probablement beaucoup de temps parce qu'ils ont besoin de discuter de beaucoup de trucs, je suppose », dit Golf en me tendant une canette.

    Je n'ai pas soif mais je la prends quand même vu que je n'ai rien de mieux à faire. Il dégage une légère de cigarette qui me fait dire qu'il en a profité pour fumer. Je regarde le sac plastique et remarque qu'il y a des chewing-gums et du chocolat en plus des chips. Golf dit que ça aide à déstresser.

     

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

     

    Golf et moi avons fini nos cafés et ce qu'il y avait à manger depuis un moment. On a décidé de feuilleter une pile de magazines disponibles dans l'entrée. Golf a même commencé à discuter avec le garde. Mais peu importe ce qu'on choisit de faire pour s'occuper, on a pas plus l'impression que Phun Phumipat sortira bientôt de cet ascenseur.

    Finalement, je regarde ma montre. A ma grande surprise, il est 2h passées maintenant. Je ne peux m'empêcher de me demander si c'est normal que ça prenne autant de temps. « Golf, il est déjà 2h. Il n'est toujours pas là », lui dis-je avec impatience. Il a l'air aussi anxieux que moi.

    « On devrait peut-être monter et aller voir ? »

    Golf laisse échapper un gros soupir.

    « Non. Ils sont ensemble depuis des lustres. Il peut pas juste aller la voir, la larguer et partir, non ? ».

    Bon, ce qu'il dit semble raisonnable mais... Il se rend probablement compte que je stresse à fond puisqu'il vient me taper sur l'épaule.

    « Fais-lui confiance. C'est un mec intelligent.

    - Ouais... »

     

    Ding.

     

    L'ascenseur sonne dernière nous. On se retourne tous les deux. Mon cœur bat très fort dans ma poitrine quand je regarde la haute silhouette de Phun en sortir. On se rue sur lui comme s'il y avait des fusées attachées à nos chaussures.

    « Quelqu'un aime prendre son temps » le charrie Golf, qui se donne un air détendu alors que je sais qu'il a juste trop peur de demander directement comment ça s'est passé.

    Je n'en ai pas le courage non plus. Les yeux de Phun sont rouges comme s'il avait pleuré pendant des heures. Ses lèvres orange essaient avec beaucoup de difficulté de former un sourire. Il semble avoir encore plus de mal à se forcer qu'avant.

     

    « Oui...désolé pour ça 

    - Tu as faim, Phun ? » lui demandé-je alors qu'on quitte la résidence.

     

    J'espère que la perspective de manger de la bouffe délicieuse va l'aider à aller mieux, même un petit peu. Mais...

     

    « Non...je devrais rentrer chez moi ».

     

    On dirait que l'inviter quelque part ou même entamer une discussion n'est pas une bonne idée, là maintenant. Golf et moi échangeons un regard sombre.

     

    « Je vais rentrer aussi, alors. Porte-toi bien, mon pote » dit Golf en tapant l'épaule de Phun plusieurs fois avant de héler un taxi qui passe par là.

     

    Phun se retourne et lui fait un signe de la main : « merci...mon pote ».

     

    Golf le regarde, lui communicant son soutien par les yeux, puis respire un bon coup avant de lui redonner une tape sur l'épaule comme s'il voulait lui donner de l'énergie. Puis, il entre dans le taxi. Phun le regarde partir au loin puis se retourne vers moi et me fait un de ses sourires forcés. Il est temps qu'on trouve un taxi pour nous. J'en hèle un puis j'ouvre la portière et laisse Phun entrer le premier.

     

    « A Thong Lo, p'. On te dépose d'abord, d'accord ? »

     

    Phun acquiesce sans rien dire, les yeux fixés sur la rue. Il est 3h du matin et Phahonyothin road est aussi silencieuse que lui, dont les yeux n'expriment rien. Seuls les sons du moteur et de la radio se font entendre dans la voiture. Je continuer de jeter des coups d’œil réguliers dans la direction de Phun. A chaque fois, il est perdu dans ses pensées et je n'ai aucune idée de ce qui lui traverse l'esprit. La seule chose que je peux faire, c'est lui prendre doucement la main. Et là, je le sens qui la serre. Le taxi se gare devant le portail du manoir des Phumipat, plongé dans le noir. Il n'y a qu'une lanterne à côté du portail pour apporter un peu de lumière à la petite entrée que j'ai souvent empruntée.

     

    « T'as tes clefs, hein ? » demandé-je à Phun qui opine de la tête en réponse.

    « Okay, bon ben on se v... » mais avant que je ne puisse finir ma phrase, les bras de Phun encerclent soudainement mon corps tout entier.

     

    Cela me tire de ma somnolence parce qu'il me serre tellement fort qu'on dirait que je suis la dernière personne qu'il lui reste sur Terre. Cela dure longtemps. Je lui tapote gentiment le dos pour le consoler tout en jetant un regard en biais au chauffeur, car j'ai l'impression qu'on abuse de son temps. Toutefois, il nous sourit dans son rétroviseur. On a eu de la chance d'être tombés sur un type sympa. On dirait que ça ne la dérange pas d'attendre, donc je ne presse pas Phun.

     

    « Ça va ? Tu veux dormir chez moi ? »

     

    Je prends conscience de ce qu'il se passe quand je l'entends renifler et que je sens que mon épaule est un peu humide.

     

    « Noh... » Je lui tape encore l'épaule pour lui signifier que j'écoute.

     

    « J'ai rompu avec Aim ».

     

    Ses mots me font sursauter. Même si je sais qu'Aim n'est pas une fille bien et que ça devait inévitablement se terminer de cette façon, ça me perturbe quand même parce que Phun a vraiment tout fait pour qu'ils restent ensemble, et depuis des années. La nui où Phun m'a dit à quel point il l'aimait...je m'en rappelle très bien. La nuit où Phun m'a dit à quel point il voulait la rendre heureuse...ces mots sont toujours dans un coin de ma tête. Je ne pensais pas que ce jour arriverait. La nuit où il apprend que tout était mensonge. La nuit où toutes ses bonnes intentions envers cette fille se sont transformées en courant d'air.

     

    « Hé...ça va aller, mec. T'es riche et beau. Tu pourras tout recommencer avec quelqu'un d'autre et ce sera encore mieux ! »

     

    Je me force à faire une blague alors que ma tête est complètement vide. Je ne peux qu'espérer que ça lui remontera un peu le moral. Mais au lieu de ça, il me serre tellement fort que je peux à peine respirer.

     

    « Je...ne peux pas recommencer avec quelqu'un d'autre » dit-il. Je fronce les sourcils alors qu'il poursuit : « c'est trop tôt...pour remplacer Aim. Je ne peux pas, juste comme ça... »

     

    Sa voix profonde tremble, elle est à peine audible. Pourtant, j'entends chaque mot. Je sais très bien ce qu'il veut dire.

     

    « Hé...ça va aller. C'est normal. Je comprends. - Je suis désolé, Noh ».

     

    Phun s'agrippe à ma manche encore plus fort. Je lui tapote doucement la tête.

     

    « Oui, je comprends ».

     

    Parce que si Phun parle de lui et moi...je n'y ai jamais même pensé. Je n'ai jamais eu le moindre espoir. Juste être son ami, juste le voir sourire, juste le savoir heureux, c'était suffisant pour moi. Ça sonne comme si je jouais les héros, hein ? Mais c'est vrai, je ne suis qu'un mec normal. Un mec normal qui veut voir la personne qu'il aime heureuse. C'est tout.

     

    « Attends-moi, Noh... »

     

    Phun me laisse avec ces mots avant de sourire et de sortir du taxi. J'attends jusqu'à que son dos large soit hors de vue avant de dire aux taxi (qui continue de sourire) de me ramener chez moi.

    Je pense que Phun s'en remettra.

    Je pense que mes bras l'aideront dans ce cheminement.

    Je n'ai pas besoin d'attendre Phun, je serai toujours à ses côtés.

     

    A suivre....

     

    (1) Quartier commercial de Bangkok situe près de Siam.

    (2) Quartier principalement résidentiel de Bangkok, organisé autour d’une station de tramway.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 1er Mai 2016 à 13:16

    Un très grand merci pour ces chapitres.

    Je n'avais pas encore eu le temps de venir vous remercier et maintenant c'est chose faite.

    La vérité a enfin éclater et le rapprochement tant attendu approche.

    Vivement la suite.

    Bon courage à vous deux pour la suite.

    2
    Lundi 2 Mai 2016 à 07:09

    Merci encore pour ce merveilleux chapitre. 

    Après une vérité decouverte, les choses vont enfin avancer entre nos 2 héros.

    Hâte de découvrir la suite de ce roman.

    Bon courage à vous pour la suite.

     

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    3
    Lundi 2 Mai 2016 à 22:41
    Merci à vous deux pour vos commentaires ! Oui, on se trouve dans des chapitres décisifs pour Noh et Phun...Il fallait d'abord régler le problème Aim. Merci de continuer à nous suivre et la suite arrive bientôt !
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